Comment justifier l’intervention du notariat dans ce monde qui recherche de plus en plus la “liberté”
Comment justifier le contraire ?
La liberté telle que les fondateurs de notre nation républicaine l’ont voulue, et que l’on essaie de dissoudre dans la grande soupe européenne, ne se définit pas comme “le droit souverain de se faire avoir toujours lorsqu’on n’a pas les moyens de s’assurer les meilleurs conseils !”
Rappelez-vous cette interjection relevée dans le blog de la Commission DARROIS, un vrai cri du cœur révélant un profond sens de l’équité qui disait en gros : “je ne veux pas passer par l’intermédiaire d’un notaire qui m’empêchera de faire de bonnes affaires“.
La Liberté clamée au fronton des Mairies est assortie des indissociables Egalité et Fraternité.
La liberté orne le panonceau des notaires qui reprend quasiment tous les éléments de la Symbolique de la République.
Etre libre selon nos conceptions c’est choisir soi-même la longueur des chaines que l’on accepte de porter, et cette longueur est établie par les conventions que nous signons de telle sorte que la liberté des uns n’empiète pas sur celle des autres. Le notaire – qui abdique en prêtant serment une partie de sa liberté en acceptant de porter la charge – est le garant de la liberté du choix et de la juste adaptation de la chaine aux concessions effectuées. Il lui apporte la garantie la plus absolue, et la conservation de l’engagement est le plus sûr moyen possible de lui donner une existence inaltérable.
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