Humour…Noir
Une coupure de presse, réelle ou pas je ne sais, circulait sur les réseaux sociaux…
Un petit clin d’oeil m’a été adressé par un “honorable adversaire” (il en existe, comme il existe de fieffées crapules parmi ceux qui prétendent nous défendre) que les derniers échos sur le tarif scandalise, lui qui souhaitait une réforme objective et respectueuse dans l’intérêt général.
Je ne lui ferai pas l’honneur de citer son nom, s’il lit il se reconnaitra, mais même honorable, et même plein d’humour il reste notre adversaire. Et il a tort, nous ne sommes pas morts, la preuve, on en rit encore.
Désolé, mais çà m’agace de voir parler par “énigmes”.
C’est qui cet “honorable adversaire”, qu’a-t-il donc fait pour mériter un tel honneur???
Je n’aurais peut-être pas de réponse, mais tout ces “honorables adversaires”, ces “nommélus – ou à peu prés- ont le don de me faire bondir hors de mes gonds quand “on cause d’eux” sans les nommer.
Eh non François, vous n’aurez pas la réponse, mais une explication seulement.
Dans une guerre comme celle que nous vivons, il y a des ennemis (j’y positionnerais certains hauts fonctionnaires, politiques, “anciens” notaires, et autres inconscients au nombre desquels figurent hélas des notaires en exercice et même “au pouvoir”) des amis (dans et hors de la profession, nous avons des soutiens : universitaires, avocats, politiques, etc…) et des “adversaires”
L’adversaire, pour moi, c’est celui qui défend une idée, et ne nous prend ni pour cible, ni pour bouc-émissaire, ni pour pigeon, ni pour rien en fait. Il expose des arguments, accepte la contradiction, défend des positions et essaie de faire triompher ses positions en ayant un comportement honorable et fair-play.
Celui qui m’a adressé ce clin d’oeil est de ceux là. C’est un adversaire parce qu’il n’est pas l’ennemi du notariat, mais pas non plus le défenseur de la situation actuelle, et que nos optiques divergent quant aux réformes envisageables.
Ce clin d’oeil réaliste (avez vous remarqué que Bercy ne participe pas à l’avis) est cruel, mais lucide, et n’était pas un message triomphant, il était accompagné d’un petit mot disant en substance : “espérons ne jamais voir ça”
A ce titre, vous pourriez dire que je ne suis pas l’ami du CSN (Je dirais même que nous n’avons aujourd’hui quasiment plus rien en commun), pas son ennemi (Je ne veux pas sa fin, mais son évolution) donc son adversaire : ni pour ni contre, obligé de faire avec, et faisant tout pour faire valoir et si possible triompher une vision alternative mais non nuisible à la profession.
C’est exactement le cas de mon correspondant à l’égard de Res-Iste, mais sa divergence est constructive, et donc, honorable.
Quant à révéler son identité…J’ai déjà pris la liberté de publier ce document ; je ne peux en révéler l’auteur sans son accord, et s’il se révélait, je pense que ça n’apporterait rien à votre moulin, car il y a fort à parier que vous n’en avez absolument jamais entendu parler.
Du reste, il ne fréquente pas ce site, et ne le connait probablement pas.
Je suis le premier à exiger que l’on signe de son nom lorsqu’on écrit et plus encore qu’on se révèle lorsqu’on prend des décisions “au nom de la profession” comme les 40 (Voleurs d’avenir ?) du P.N.A.
Mais parfois, et surtout lorsque l’anonymat n’est ni nuisible au lecteur ni profitable à l’auteur, je le respecte néanmoins.
Nous nous connaissons (virtuellement) depuis assez longtemps, faites moi confiance, ce “secret” relève plus de celui de la correspondance que de la conspiration malsaine…
Mais j’aime beaucoup votre réaction concernant les “nommélus ou à peu près” !
Du reste, s’il nous lit (on ne sait jamais, ce site est ouvert) libre à l’ “l’adversaire” de revendiquer la paternité de l’image, car elle est sienne…Et lecteurs, n’usurpez pas cette paternité, car moi, je le connais 🙂