Objectivité avant tout…

Extrait d’un article relatif à l’opposition entre Taxis et UBER, qui ne manquera pas de vous intéresser je pense…à lire sur La Tribune.fr

A Bercy, on réfléchit en fait depuis plusieurs mois à la création d’un fonds d’indemnisation pour racheter les licences des taxis et remettre ainsi les compteurs à zéro, nous confirme un proche du dossier. Reste à trouver les modalités techniques et surtout politiques d’un fonds “taxi”. Avec au fond une seule bonne question : qui paye ? Les plateforme de VTC, en particulier Uber ? Le contribuable, à l’image du fonds d’indemnisation des mineurs ? Les deux ? L’affaire est devenue si urgente que des développements nouveaux pourraient intervenir dans les prochaines semaines… Surtout si la prochaine grève des taxis accentue la pression sur Uber et le gouvernement.

Travis KALANIK, Président d’UBER oppose un non catégorique à Emmanuel MACRON lorsque celui-ci évoque la possibilité d’indemniser les Taxis pour la perte de valeur de leur licence, et se voit répondre “Les fabricants de voitures ont-ils payé pour la disparition des chevaux?”

Passons sur le fait que le Ministre, prétendument brillant mais qui cette fois n’était pas éclairé – il reflète mais ne réfléchit pas – n’a pas réellement trouvé d’argument à opposer (et pourtant les vendeurs de chevaux étaient de purs commerçants, pas des professionnels réglementés, ce qui n’a donc rien à voir) et relevons surtout l’important !
La peur suscitée par un mouvement des taxis (bloquant le pays) suffit à provoquer une réflexion sur la méthode d’indemnisation.

“racheter les licences des taxis et remettre ainsi les compteurs à zéro”

Notre projet de tarif ajusté se heurtant régulièrement à la question de la valeur des offices (“j’ai payé très cher une Etude ou des parts sociales, ce n’est pas pour qu’aujourd’hui je sois obligé(e) de donner de l’argent à ceux qui ont acheté trois fois rien le droit de ne pas gagner grand’chose”) nous avions évoqué la possibilité, dans le cadre d’un tel tarif de procéder dans un premier temps à une “auto-indemnisation” qui aurait le quadruple intérêt :
– de remettre les compteurs à zéro entre notaires “1816” et “libre-installés 2016”
– d’unifier nationalement le régime des offices notariaux (Les trois départements d’Alsace Moselle échappant déjà au principe de “vénalité”)
– de supprimer toute réticence de ce type (chaque notaire repart à zéro, il n’y a plus de distinction par le prix de cession et pas de spoliation de ceux qui ont “subi” le système antérieur et ceux qui “bénéficient” du nouveau, expression naturelle de la solidarité professionnelle qui est l’un des éléments centraux de notre fonction)
– de ne pas peser sur les contribuables (comme le ferait une indemnisation d’Etat) mais seulement (comme le remboursement des prix de cession aujourd’hui) sur les usagers du notariat (une dernière fois mettant un terme définitif à un versement permanent qui est intégré qu’on le veuille ou non dans les “frais de notaire”, ce qui permettrait à horizon trois ou cinq ans d’en envisager une réduction supplémentaire et définitive).

La vénalité est notre “péché originel”, oserons nous y mettre fin ?

Et si nous osons, serons nous entendus ?

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