Lorsqu’Alain JUPPE écrit “aux notaires”

Nous en avons l’habitude, et ceux qui en ont conservé copie peuvent aujourd’hui mesurer l’écart existant entre les prises de position lyriques d’un candidat et l’attitude de l’élu en relisant la lettre adressée le 26 avril 2012 par François HOLLANDE au Syndicat National des Notaires, les candidats nous aiment, et nous comprennent…

Acceptons-en l’augure, et réjouissons nous de lire ces encouragements, et ces déclarations qui, comme toutes promesses n’engagent bien entendu que ceux…Qui y croient.

Soulignons néanmoins un passage du courrier qui s’intègre parfaitement à notre démarche :

“Je salue l’initiative du fonds de compensation que vous avez mis en place pour corriger les effets de cette mesure sur les offices ruraux et qui montre la force de la solidarité au sein de votre profession. Mais je comprends que ce dispositif ne peut être que provisoire, et qu’il faudra revoir la structure tarifaire en plein accord avec votre profession pour assurer la pérennité des offices en zone rurale”

Au moins, sur ce point, et malgré des imprécisions et une classique séparation entre rural et urbain que nous ne faisons pas, nous pourrions nous laisser abuser…Mais qu’appelle-t-on au juste “la profession” ? Ceux qui, aux dires des rédacteurs des décret et arrêté de février ont “validé” les solutions proposées, et confirmé que les petits actes bénéficiaient d’une “augmentation” ?

Avant même les élections nationales, il serait réellement utile que les notaires se préoccupent un peu plus de la qualité et de l’objectivité de leur “représentation”, car, quel que soit l’élu en 2017, il faudra expliquer, démentir, démystifier tout ce qui concerne notre nature légendaire, et si les mêmes voix sont encore nos seules porte-paroles, la parole qui sera portée sera, une fois encore…La leur, exclusivement !